A l’occasion de la rencontre entre le Stade Foyen et Villefranche du Queyran dimanche 19 janvier, la génération 1992 a été mis à l’honneur. Parmi les joueurs de l’époque, évoluait un Gallois nommé Mark Llewellyn. Dimanche dernier, celui-ci était parmi les Rouge et Noir pour évoquer les bons moments vécus durant 5 ans en terre foyenne.
Racontez-nous comment à 21 ans, vous êtes arrivé au Stade Foyen ?
Mark Llewellyn : je suis arrivé à Ste Foy La Grande pour être assistant d’Anglais au Lycée. C’était après mes études. A l’époque, j’avais le choix entre deux régions. Su les conseils d’un ami, j’ai choisi cette région car elle est extraordinaire au niveau du rugby, de la gastronomie et des copains. Je suis resté ici 5 années et j’ai bien entendu eu l’occasion de jouer la finale du championnat de France en 1992 et de la gagner. Ces 5 années ont marqué ma vie. A l’époque, je ne buvais pas de vin, ni mes parents. Et après deux retours à la maison, mes parents me demandaient “ où est le vin Mark ?”. J’ai adoré la gastronomie locale.
Vous êtes venus d’Angleterre exprès pour honorer l’invitation du Stade foyen ?
J’ai tellement de bons souvenirs ici avec les copains. J’ai d’ailleurs gardé beaucoup de contacts. Les liens ne se sont jamais coupés. Je suis venu à Ste Foy j’avais 21 ans. Je suis reparti à 26 ans pour aller jouer au rugby au Canada grâce à un Canadien qui jouait aussi pour le Stade Foyen. Je pense que si je n’étais pas parti au Canada, je serais resté ici toute ma vie.
Et aujourd’hui que faites-vous ?
Désormais je vis en Angleterre dans la ville de Rugby. J’ai une entreprise et je suis le président de l’école de rugby. Ce sport m’a donné beaucoup de plaisir et désormais je veux transmettre ce que le rugby m’a donné. Et je sais qu’il y a un tournoi de jeunes ici à Ste Foy la Grande et je vais essayer d’amener deux équipes de jeunes en juin prochain. J’ai mon fils qui joue dans l’une d’elles. Ce serait un grand moment à vivre. Un de plus.