Source de l’article : actu.fr
Un peu comme un arbitre vidéo, ou comme un gouvernement un peu intrusif, Ovale Masqué avait les yeux partout ce week-end. Il vous débriefe la 5e journée de Top 14.
Vous n’avez pas pu tout voir de la dernière journée de Top 14 ? Vous n’avez pas suivi l’actualité rugbystique chaude de la semaine, et vous n’êtes pas au courant des dernières polémiques à la con qui animent le petit monde de l’ovalie ? Que vous êtes malchanceux.
Mais heureusement, Ovale Masqué est là pour vous tenir à jour sur ce qui se passe dans le meilleur championnat du monde. Et bien évidemment, il s’agit de la #MeilleureChroniqueDuMonde.
Le match du week-end
Le match du week-end, c’était évidemment le terrible derrrrrby entre Castres et Toulouse. Une rivalité dont l’intensité a chuté ces dernières années, en même temps que les résultats du CO diront les mauvaises langues. Un homme a néanmoins réussi à raviver la flamme de la haine à lui seul : Gillian Galan.
Désormais chroniqueur satirique (pas le job le mieux rémunéré, étrange choix de reconversion), l’ancien N°8 au slip apparent a cru bon de s’en prendre aux Castrais, notamment en les qualifiant de consanguins. Malheureusement, son humour, un peu à l’image de son talent sur un terrain de rugby, est resté majoritairement incompris.
Je ne critiquerai ni la forme ni le fond de cette chronique, puisque Gillian est désormais un « collègue » (en tout cas, au moins jusqu’à vendredi prochain) et je me dois d’être un minimum confraternel. Et puis qui n’a jamais fait une blague qui est mal passée ? On sait aussi que l’Aveyronnais peut être susceptible…
La colère provoquée par ces propos a néanmoins dû aider les joueurs et le public castrais à se motiver d’autant plus pour le grand rendez-vous. Ca n’a pas particulièrement payé au cours de la première période, où les Toulousains ont plutôt maîtrisé leur sujet, menant de 9 points à la pause. Hélas pour eux, les Rouge et Noir se sont complètement effondrés (comme leurs mêlées) en seconde période. Santiago Arata, le demi de mêlée le plus caliente de ta région, annoncé partant dans 12 clubs différents la saison prochaine, a encore fait grimper sa cote en inscrivant un pur essai de fouine de la pampa uruguayenne.
Côté toulousain, on retiendra bien quelques cartouches de Joël Merkler, sorte d’enfant de l’amour entre William Servat et un mur de briques.
L’international espagnol s’est néanmoins montré plus fragile dans le secteur de la conquête. Je ne commenterai pas la performance de son remplaçant entré en cours de jeu, là aussi parce que j’ai un peu pitié. Un Stade Toulousain qui perd à cause de Galan et Aldegheri : un rafraîchissant voyage vers l’année 2015, il ne manquait que Jano Vermaak et Paul Perez.
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