L’affiche de la 2e journée de Régionale 1, dimanche 29 septembre, sera le derby du Bergeracois entre Issigeac et Lalinde, sur les bords de la Banège.
Les deux voisins n’ont pas commencé de la même manière leur championnat. Lalinde est allé s’imposer avec le point de bonus offensif à Montignac (25-34) tandis qu’Issigeac a chuté assez lourdement (12-37) à domicile contre Sainte-Foy-la-Grande.
Le groupe lindois, qui a peu bougé à l’intersaison, surfe sur la vague de confiance de la fin de saison dernière, quand il a atteint la finale du Challenge de France. « On est encore un peu sur l’euphorie des phases finales de l’an dernier, reconnaît Maati Lakouit, le manager de l’USL. Cela ne veut pas dire qu’on veut se prendre pour les cadors de la poule. On a intérêt à continuer de bien travailler. »
20 km entre les deux stades
Ce derby entre deux clubs distants de moins de 20 km aura forcément une saveur particulière. « Le plus particulier sera pour Karl Chauveau qui nous a rejoints mais qui a fait toute sa carrière à l’UAI et dont la famille œuvre depuis plusieurs années pour ce club », rappelle Lakouit. « Tout le monde se connaît mais, pendant quatre-vingts minutes, il n’y aura pas d’ami », complète Laurent Fauverte, l’entraîneur des trois-quarts d’Issigeac, qui a porté le maillot jaune et noir pendant une dizaine d’années.
Lakouit sait bien que les orange et noir seront « revanchards. Ils ne vont pas vouloir se faire surprendre une deuxième fois d’affilée ». Ce que confirme Fauverte : « On est tombé sur une solide équipe de Sainte-Foy mais on va devoir montrer un meilleur visage. » Une deuxième défaite ne serait pas bienvenue pour l’UAI, qui serait obligée de traîner cette mauvaise entame de championnat toute la saison.
Avec des joueurs d’expérience, Issigeac a les moyens de réagir mais face à une équipe de Lalinde en pleine confiance, il n’y aura pas de favori dans cette rencontre. « Lalinde n’aura rien à perdre et va venir sans pression. De notre côté, on a tout à prouver mais il faut aborder ce match sans trop de crispation », conclut Laurent Fauverte.
